Uchronie Wiki
S'inscrire
Advertisement


Point de Divergence : En 1803, Napoléon refuse de vendre la Louisiane aux Américains.

Logo

Blason des EL

El

Drapeau des EL

Nom : Louisiane ou

Etats Louisianais d'Amérique (ELA)

Capitale : Saint-Louis
Forme de l'Etat : République fédérale
Langue officielle : Français
Langues maternelles : Français (80 %) Espagnol (12 %) Anglais (4 %) Autres (4 %)
Population : 182 millions d'habitants
Devise : Union, Justice et Confiance
Indépendance : 06 décembre 1803

L'indépendance[]

En ce début du XIXème siècle, la Louisiane est une colonie française. Elle forme un territoire immense, partant de la Nouvelle-Orléans jusqu'à la région des Grands Lacs, soit près de 10 fois fois la superficie de la France. Parallèlement, elle compte une très faible population : tout au plus 40.000 habitants, pour la plupart des immigrés français qui ont fuit le Canada, territoire britannique depuis le traité de Paris de 1763, des immigrés espagnols provenant du Mexique voisin ainsi que des tribus amérindiennes du Nord. Catholiques pour la plupart, ses habitants refusent de se voir assimiler à une population anglo-saxonne et protestante. De plus, la France, métropole lointaine, ne leur apporte pas l'aide tant désirée de sorte que les Louisianais se sentent quelque peu abandonnés, ou à tout le moins oubliés, par la métropole. Chaque Louisianais rêve en secret de suivre le même destin que le peuple américain : l'indépendance. Après de longues hésitations, Napoléon Bonaparte, premier consul, renonce à se séparer de cet énorme territoire et refuse de le céder à toute nouvelle république des Etats-Unis. La France vient de signer la paix d’Amiens avec l'Angleterre le 25 mars 1802 et tout risque d'invasion du territoire est donc pour le moment écarté. Napoléon souhaite au contraire s'en servir comme base arrière pour contrer l'Angleterre en Amérique du Nord en prévision d'un futur conflit qu'il juge inévitable à moyen terme. Les Louisianais voient dans l'échec de la vente de leur territoire une opportunité à saisir : le 06 décembre 1803, au nez et à la barbe des Américains et des Français, les Louisianais proclament leur indépendance. Leur territoire est immense et il faut bien un mois pour que la nouvelle soit transmise aux trappeurs de la frontière du Canada. A la grande surprise générale, le premier consul ne s'oppose pas à cette indépendance. Il est beaucoup plus préoccupé par la situation en Europe que par la situation aux Amériques. Il ne peut se risquer à envoyer des troupes qui risqueraient de faire défaut sur le théâtre européen. Napoléon voit l'opportunité de garder une main mise commerciale et militaire sur le territoire sans avoir à le financer. Napoléon pose ainsi deux conditions à l'indépendance : d'une part que la Louisiane reste le partenaire commercial privilégié de la France et d'autre part qu'un accès militaire aux troupes françaises soit accordé sine die sur l'ensemble du territoire. Si cette nouvelle réjouit les Louisianais, il en est tout autre pour les Américains. Au Congrès, beaucoup appellent à l'invasion de ce territoire peu peuplé qui n'opposera qu'une faible résistance aux troupes de l'Union. D'autres, au contraire, sont beaucoup plus mesurés, à commencer par Thomas Jefferson lui-même. En effet, celui-ci craint par-dessus tout que la France, voire l'Angleterre, apporte son soutien militaire à la toute nouvelle nation : des troupes françaises ou anglaises pourraient alors débarquer sur le territoire des Etats-Unis et ainsi menacer leur indépendance fraîchement acquise il y a un peu plus de 25 ans. Thomas Jefferson refuse donc dans l'immédiat une invasion de grande ampleur. Le 1er janvier 1804, les représentants de tous les parties du territoire de la Louisiane se réunissent à Saint-Louis pour y proclamer et signer une Constitution. La Louisiane devient, sur le modèle des Etats-Unis voisins, une république fédérale : 14 Etats fédérés sont créés. La Louisiane devient ainsi un Etat fédéral avec comme capitale la ville de Saint-Louis. Le 30 janvier 1804, des élections sont organisées. Louis de Château-Gantois est élu premier président de la Louisiane.

Conséquences en Europe[]

Napoléon refuse d'envahir l'Europe avec si peu de moyens, en 1805 il se fait tout de même couronner empereur des Français, après une écrasante victoire sur les Austro-Prussiens à Liège. L'empire d'Autriche et la Prusse demandent la paix, la Russie également. Après 2 ans de guerre stérile durant laquelle les Français s'emparent des îles de Guernesey, le Royaume-Uni isolé demande la paix. Napoléon et son ministre Fouché créent la société des patriotes (SDP), société secrète qui diffuse les idées de nationalisme et des Lumières dans l'Europe. Des révoltes nationalistes initiées par les Français éclatent en Pologne, Italie, Allemagne, ainsi que dans les Balkans. La France devient l'état le plus puissant d'Europe. La dynastie Bonaparte devient l'emblème de la suprématie culturelle et économique sur l'Europe, le franc germinal devient la monnaie la plus sûre.

La Louisiane face aux États-Unis, la guerre de reconnaissance 1806-1807[]

En 1805, la situation est critique pour la Louisiane, la population atteint péniblément les 45 000 habitants, quand les Américains sont plusieurs millions. Louis de ChateuGantois décrète le 4 février 1806 le service militaire obligatoire. Chaque Louisianais est appelé à savoir manier le fusil, parallèlement, l'exportation du coton et de la canne à sucre augmente grâce à des techniques agricoles améliorées. Le 8 août , Thomas Jefferson se résout à envahir la Louisiane, 35 000 hommes marchent sur St-Louis. Louis décrète la mobilisation générale, mais l'armée louisianaise compte à peine 20 000 hommes, pour la plupart des fermiers et des trappeurs peu expérimentés. Avec seulement une soixantaine de canons. Le 20 août, St-Louis, après une terrible résistance tombe, le gouvernement se réfugie à la Nouvelle-Orléans. Le général Mazy comprend bien qu'il est impossible de mener une guerre de fronts contre les Américains, il ordonne à l'armée de se cacher dans les bois et de mener une technique de guérilla et d'épuisement contre les Américains.

Le 30 novembre 1806, 2 000 Américains envoyés dans les bois du Missouri pour traquer les Louisianais tombent dans une embuscade et se font massacrer, cette victoire dite des gorges du loup redonne un coup au patriotisme des Louisianais. Fin Août, les Américains se rendent à l'évidence, ils n'ont pas réussi à conquérir le Missouri, ils se terrent dans St-Louis et ses alentours, car ils ont peur des "forest sharpshooters", ces trappeurs du Dakota qui sont d'excellent tireurs. Le général Grahams propose alors d'ouvrir un nouveau front au nord en envahissant le Dakota, Jefferson , qui pensait régler cette guerre en 2 semaines veut en finir vite, il accepte le plan et envois 10 000 hommes au Dakota. Les tribus Dakota apeurées par l'arrivée des Américains demandent le droit d'asile à la Louisiane ,qui l'accepte aussitôt à condition de se battre aux côtés des Louisianais. Les Dakota harcèlent alors pendant plusieurs semaines les troupes du général Green, en décembre l'hiver vient, et les Américains ne trouve pas de ville dans ce territoire immense pour s'abriter, le froid et les maladies font perdre 4 000 hommes aux Américains, le 8 désembre, les Dakota écrasent les Américains dans les plaines. Les Américains ont perdu alors 9 000 hommes dans cette guerre, et l'empereur menace d'envoyer sa flotte, le 13 février 1807, la paix est signée à Washington. Les États-Unis reconnaissent l'indépendance de la Louisiane.

De la reconnaissance à la guerre contre le Mexique[]

Après la guerre, la Louisiane se reconstruit, surtout le Missouri qui a été très touché par cette guerre. Le 30 février, le droit d'asile est accordé aux tribus indiennes dans les états du Dakota et du Montana, des terres leur sont cédés à condition de payer un impôt, toutefois, les indiens ne sont pas considérés comme des citoyens. On estime que 4 000 amérindiens, toutes tribus confondues sont venus s'installer en Louisiane, pour fuir les spolations et persécutions aux États-Unis. En 1808, Bill Theredfox fut le premier métis amérindien à être élu gouverneur du Dakota du Nord, il était devenu citoyen parce que son père était un agriculteur du Dakota et sa mère une amérindienne . Il plaida au congrès de St-Louis pour la citoyenneté des amérindiens, il avançait que les amérindiens pouvaient être de bons citoyens puisqu'ils n'avaient pas de réticence à apprendre le français et que ils payaient des impôts et que certains s'étaient même engagé dans l'armée, dans les "tireurs des plaines", une unité d'élite exclusivement composée d'amérindiens.

Sur le plan économique, l'état intensifie ses échanges avec le Mexique et l'Europe. Mais la traite des noirs est sans cesse critiquée par des penseurs des Lumières comme Maximilien Rocher qui en 1809 dans une longue lettre critique le système esclavagiste qui fait pourtant de la Louisiane un des premiers exportateurs de coton. En 1811, Maximilien est nommé premier ministre par le nouveau président, Marc Lherbier, il en profite pour promulguer un certain nombre de lois en faveur des esclaves, mais il ne réussira pas à abolir l'esclavage.

En 1810, Marc autorise les colons Américains pour partir à la conquête du nord-ouest de l'Amérique, une énorme route nommée la "piste des colons", qui traverse le Minessota, le Dakota et le Montana. En réaction, le gouverneur du Texas et de la basse-Louisiane demandèrent de conquérir les États du Sud, jusqu'au Pacifique. Madison rencontre le 3 juillet 1810, le président Lherbier pour convenir des partages des pays de l'ouest, les États-Unis prendront les États du Nord-Ouest, en revanche, ils devront envoyer une armée de 10 000 hommes pour combattre dans la guerre qui se figure contre le Mexique.

Louisiane

La carte de la Louisiane en 1810, en noir, la piste des colons

(L'Amérique du nord en 1810, en noir, la piste des colons.)

La Louisiane compte alors 4 millions d'habitants, dont les deux tiers vivent dans la partie sud du pays.

De 1810 à 1821, les États-Louisianais connaissent une période de stabilité, la population s'accroît lentement, et le temps est essentiellement consacré à l'organisation territoriale, et à la construction de routes. Plusieurs présidents se succèdent, le dernier, Jean Castel est élu en 1819.

En 1821, à la veille de la guerre, le président fait voter à l'assemblée de St-Louis la citoyenneté des amérindiens, à 155 voix contre 45, les amérindiens sont déclarés citoyens des États-Louisianais.

Guerre du Mexique 1821-1822[]

Cette guerre a pour origine que les fermiers texans d'origine hispanique voudraient agrandir leurs terres vers l'ouest et s'emparer de toutes ces terres fertiles. De plus, l'opinion est fort favorable à cette guerre, puisque l'armée a été modernisée grâce à des instructeurs Français elle s'est également dotée d'une marine de guerre.

En été 1821, le gouverneur du Texas, Roberto de Los Alamos, prononce un discours nationaliste à l'Assemblée dans lequel il décrit auprès du président Castel la nécessité de cette guerre. Quand il sort de l'Assemblée, il est acclamé par une foule en délire, en partie composée de membre du club des expansionnistes, un parti politique nationaliste qui aimerait s'emparer des territoires de l'ouest pour des raisons économiques.

Le président, un pacifique engagé, fait finalement voter par référendum la guerre, elle est approuvée par 75 % des Louisianais. En septembre, 45 000 hommes sous les ordres du général Marteau traversent la frontière : c'est la guerre !

Les Mexicains réagissent mal à la nouvelle, 10 000 hommes sont dépêchés pour protéger San Antonio au Texas, mais ils sont sévèrement battu par le contingent américain sur les rives du Rio Grande. Le 3 novembre 1821, de Los Alamos appel au soulèvement général du Texas contre les "usurpateurs mexicains", le 8 novembre, la Californie proclame son rattachement à la Louisiane. Le 10, après peu de résistance, le Texas est complètement sous contrôle. Mais les Louisianais n'arrivent plus à aller vers l'est, en effet, les Mexicains opposent une résistance acharné dans le désert du Nouveau-Mexique, le soleil, les maladies et la soif font des ravages. De plus, la logistique devient vite chaotique, il n'y a pas de routes, la nourriture, les armes, les munitions arrivent en faible quantité, c'est une guerre d'embuscades et de combats acharnés, c'est la "guerre des canyons". En janvier 1822, les Louisianais n'ont que peu avancé, ils sont toujours bloqués au Nouveau-Mexique. C'est alors que l'empereur Napoléon accepte d'intervenir, à la condition que son frère, Joseph devienne empereur du Mexique. Des accords secrets sont signés à Fontainebleau le 30 mars. Le 8 août, 50 000 Français débarquent à Veracruz, à la grande surprise du président mexicain Santa Ana. Pour protéger leur capitale, les Mexicains font venir 4 500 hommes du Nouveau Mexique. La guerre de mouvement reprend, les Louisianais s'emparent de Santa Fe, mais y laissent 3 000 hommes dans les combats de rues qui suivent la prise de la ville. En septembre, les Français dirigés par Ney et Joseph Bonaparte encerclent Mexico. En novembre, les Louisianais traversent l'Arizona sans rencontrer de résistance. C'est quand ils arrivent en Californie que les combats reprennent, lors de la terrible bataille de Sacremento, les 35 000 Louisianais du général Marteau affrontent les 50 000 Mexicains du général Gomez, les combats sont terribles, les Mexicains foncent sur les lignes louisianaises et y laissent 15 000 hommes, sur les collines, ont se bat au corps à corps, Marteau est tué d'une balle dans la nuque et 6 000 louisianais perdent la vie, c'est quand l'artillerie louisianaise taille les colonnes de secours mexicaines que la panique s'installent chez les eux. Les combats durent tout de même jusqu'à 11 heures du soir, heure à laquelle les dernières poches de résistance se rendent.

La conquête du reste de la Californie s'avère facile, Los Angeles accueille les Louisianais en libérateurs, et après la prise de Mexico par les Français, les derniers résistants continuent de mener une guérilla sur la frontière. Santa Ana fuit à Cuba, et Joseph est sacré empereur du Mexique. Le 8 décembre, les derniers rebelles sont chassés de Californie. Cette guerre meurtrière aura fait plus de 17 000 morts pour les Louisianais, un chiffre énorme pour ce pays. De plus vers le milieu du conflit, beaucoup de personnes ont critiqués cette guerre, notamment le président car il jugé cette guerre :"inhumaine" et sans objectifs "moraux".

Mais les acquis territoriaux sont immenses, et agrandissent de manière considérable le territoire.

Louisiane après guerre du mexique

La Louisiane (en orange) après la guerre du Mexique.

La colonisation et l'afflux d'immigrants au XIXième siècle[]

Aux élections présidentielles de 1822, Castel n'est pas réélu, sa gestion de l'approvisionnement catastrophique, et le trop grand nombre de morts durant la guerre, sa mollesse et son pacifisme lui font perdre les élections.C'est Roberto de Los Alamos qui est élu président avec 80 % des voix, il est le premier président de la Louisiane d'origine hispanique, il faut dire que cette minorité représente 15 % de la population en 1811, puis 30 % en 1812, après l'annexion des territoires de l'ouest. Un problème se pose : une langue commune pour tous les habitants, en effet le français n'est appris que dans les pensionnats catholiques pour riches propriétaires, de plus, pour éviter une division entre hispanophone et francophone, il devient urgent d'enseigner la langue de Molière aux Louisianais. Le grand artisant de cette réforme de l'éducation, c'est le premier ministre, ex gouverneur du Wyoming : Stéphane Taillebois, à 17 ans, il est parti en France pour faire du droit et à étudier le fonctionnement des écoles impériales.

En 1824, il propose une école publique et gratuite pour tous les garçons, dans laquelle les cours seraient en Français, ces écoles seraient des pensionnats à la charge de l'état, et tous les Louisianais quelques soient leurs origines pourront y entrer. En décembre, son projet est voté, un impôt sur l'exportation et sur les revenus sont levés pour financer les établissements et former les instituteurs.

L'état encourage l'agriculture et l'établissement des colons dans les nouveaux états, si la Californie reste la destination de choix pour les agriculteurs, l'Arizona, et le Nouveau-Mexique sont eux, en raison du manque d'eau et des chaleurs intenses, bien peu colonisés.

On estime qu'en 1825, 10 000 personnes ont émigrés vers ces nouveaux états.

En Europe, la Louisiane, comme les États-Unis encouragent l'immigration, par des campagnes de propagande, entre 1825 et 1900, 3 millions de personnes arrivent à la Nouvelle-Orléans pour aller ensuite à l'intérieur des terres, essentiellement des Irlandais, des Espagnols et des Balkaniques (Serbes, Croates...)

Ces immigrants vont pour la plupart contribuer à l'augmentation de la production agricole.

En 1826, de Los Alamos est réélu président, avec 60% des voix, face à la pression des penseurs.et des philosophes qui constituent une bonne partie de l'assemblée fédérale, il finit par faire voter par référendum l'abolition de l'esclavage, mais le non le remporte avec 55% des voix. Cette opposition est menée par les propriétaires terriens et les nouveaux immigrés qui jouissent économiquement de la traite des esclaves.

En 1830, le mandat de de Los Alamos s'achève, il a 52 ans et ne souhaite plus se représenter aux élections,

On peut voir durant son mandat un accroissement spectaculaire du nombre d'habitants, on passe de 4,5 millions d'habitants en 1822, à 10 millions en 1830.

Et c'est François Rabot qui est élu président des Etats-Louisianais en 1830, avec 65 % des voix, cette homme est un ambitieux mais aussi un moderniste, contrairement à son prédécesseur, il veut que la Louisiane joue un rôle international. Et notamment en Amérique du Sud, c'est un homme aussi très porté sur l'industrie qui veut que son pays, et notamment le Missouri, son état natal devienne un pays industrialisé. Républicain dans l'âme, il veut abolir les privilèges des grands propriétaires terriens de la basse-Louisiane.

Du problème mexicain à la guerre de sécession[]

En 1831, un grand problème survient au Mexique, l'empire, gouverné d'une main de fer par Joseph Bonaparte depuis 1822 est de plus en plus menacé par les restes de l'armée mexicaine qui sont devenus les maîtres absolus des montagnes du nord du pays. En effet si dans le sud du pays, les Mexicains sont favorables à l'empereur, en revanche dans le nord il en est tout autre. En juillet 1831, 150 cavaliers de l'armée impériale mexicaine sont encerclés et massacrés à San Rosalia de Camargo. Le lendemain, son ministre des affaires étrangères est sauvé à la dernière minute d'un attentat. Joseph demande des troupes à la Louisiane, en échange d'avantages commerciaux et d'une exclusivité commerciale sur le port de Veracruz. Rabot envoi 10 000 hommes divisés en 3 colonnes chasser les rebelles des montagnes soit 1500 tireurs d'élites, 350 éclaireurs indiens, 2 000 officiers, 6 000 réguliers ainsi que 150 médecins, canonniers, ingénieurs...

Ces hommes ont pour but de déloger les hommes de ceux que l'ont appelle "El lobo", un ancien général de Santa Ana. Parallèlement, 20 000 hommes de l'armée impériale mexicaine dirigés par le maréchal de Las Platas prendront les rebelles à revers. Mais après 1 mois de recherches dans les montagnes, les rebelles sont introuvables, ils se cachent, Rabot décide de diviser ses troupes en commandos pour débusquer les rebelles, de fouiller chaque village, chaque maison. En octobre, 350 soldats impériaux tombent dans une embuscade, et le mois suivant une révolte anti-impérialiste éclate à Mexico. Elle est réprimée dans le sang, suivant les conseils de ses ministres, Joseph accepte de transformer son régime en monarchie parlementaire pour calmer les libéraux. Le pouvoir judiciaire et législatif est donné à l'Assemblée du Mexique. En novembre alors que les éclaireurs indiens et les fusiliers impériaux prennent d'assaut un petit village tenus par les rebelles, "El lobo" est tué d'une balle par un des éclaireurs louisianais. A la nouvelle de sa mort, la plupart des rebelles fuient à Cuba ou au Costa Rica. Les derniers résistants arrivent à dérober une batterie de canons aux Louisianais avant de se faire capturer à Ciudad Juarez.

L'opération est finie, la rébellion est matée, mais la Louisiane a perdu 1 000 hommes dans ces opérations, et les Impériaux 1500. De plus un certain malaise sociale apparait au Mexique, à cause de l'enrichissement de certains, et la pauvreté d'autres, et la naissance du crime organisé.

Parallèlement, la Louisiane a de plus en plus de mal à supplanté l'Inde en matière d'exportation de coton, une première crise éclate quand les tisserands londoniens n’achetèrent plus que 10% de cotons louisianais. Rabot connu en même temps une crise politique importante, en effet son parti de droite, l'"Union des Louisianais" (UL) perd les élections des gouverneurs au Nebraska, et au Wyoming. Pourtant, l'homme ne se décourage pas et ouvre la première manufacture de coton de Bâton-Rouge en 1832.

Il modernise l'exportation du coton et en 1834, juste avant la fin de son mandat il arrive à abolir l'esclavage par référendum, à 55% des voix. Ce qui provoque la colère des grands propriétaires.

Certains rejoignent un parti d'extrême droite raciste, le parti des "flammes blanches", qui refuse l’accès des noirs aux droits civiques.

Les noirs pour la plupart ont du mal à s'insérer dans le monde du travail, si les enfants sont scolarisés, ils ne peuvent accéder aux études supérieures, trop chères. La plupart travaillent pour des salaires très bas dans les manufactures et les champs de cotons. Certains tentent leur chance et partent vers l'ouest, en général à San Francisco, ou en Arizona car c'est là que les terres sont les moins chères.

De 1834 à 1861, les États-Louisianais connaissent peu d'évènements majeurs, si ce n'est, que le navigateur Louis Carteaux fait 2 fois le tour du monde, et rencontre à Paris, le nouvel empereur : Napoléon II. Par la suite, Napoléon II, parle de son rêve colonial au président de la Louisiane en 1840, mais celui ci l'avertit que l'Amérique n'est plus colonisable et qu'il devrait s'occuper de l'Afrique. En effet, la colonisation a déjà commencé, les Hollandais dirigés par le roi Louis II Bonaparte viennent de s'installer en Afrique du Sud, et les Anglais en Côte de l'or.

La guerre de sécession 1861-1867

En 1861, les états du Sud des États-Unis pour la plupart vivent de la culture du coton et du tabac, mais l'élection de l’abolitionniste Abraham Lincoln à la Maison Blanche risque de changer la donne. Il décrète la fin de l'esclavage, les états du Sud, scandalisés proclament leur indépendance : la Virginie, la Caroline du sud, la Caroline du nord, le Kentucky, la Floride, la Géorgie, le Tennessee, le Mississippi et l'Alabama forment la première confédération, et se proclament nation indépendante : c'est la guerre. <img alt="" class="image thumb alignLeft withCaption" data-rte-meta="%7B%22type%22%3A%22image%22%2C%22wikitext%22%3A%22%5B%5BFichier%3AGuerre_de_s%5Cu00e9cession.png%7Cthumb%7Cleft%7C372px%7Ccarte%20de%20la%20guerre%20de%20s%5Cu00e9cession%5D%5D%22%2C%22title%22%3A%22Guerre_de_s%5Cu00e9cession.png%22%2C%22params%22%3A%7B%22thumbnail%22%3Atrue%2C%22align%22%3A%22left%22%2C%22caption%22%3A%22carte%20de%20la%20guerre%20de%20s%5Cu00e9cession%22%2C%22width%22%3A372%2C%22captionParsed%22%3A%22carte%20de%20la%20guerre%20de%20s%5Cu00e9cession%22%7D%7D" height="255" src="372px-Guerre_de_s%C3%A9cession.png" style="background-position: 5px 25510px;" type="image" width="372" />




L'opinion publique dans les États-Louisianais (rebaptisés ainsi en 1859) est divisée, une partie aimerait soutenir l'Union, et une autre la Confédération, mais la plupart des Louisianais ne souhaitent pas intervenir dans le conflit. Un vote est effectué à l'assemblée fédérale et à 80% la neutralité est votée. Mais sur le plan diplomatique, l'Union et la Confédération menacent les États-Louisianais d'une intervention militaire si ils ne s'engagent pas dans le conflit. Les États-Louisianais sont alors peuplés de 13 millions d'habitants, ils possèdent une armée de 95 000 soldats, ainsi qu'une petite marine de 8 navires. Pour préserver la neutralité, le président Charles Fontenoy demande en vertu du traiter d'alliance signé avec la France 6 mois plus tôt que 10 000 hommes soient envoyés jusqu'à la fin de la guerre. L'empereur Napoléon II, alors en conflit contre l'Autriche dans son entreprise d'unification de l'Italie envoi seulement 4 500 hommes, qui arrivent à la Nouvelle-Orléans, en décembre 1861. Parmi ces hommes, des ingénieurs sont chargés de créer un réseau de chemins de fer dans les États de l'est. En juin 1862, la première voie ferrée des États-Louisianais est inaugurée, la ligne Nouvelle-Orléans - St-Louis. Puis la ligne St - Louis - Des Moines, en août, le même mois le ministre de l'industrie inaugure la "compagnie des trains de St-Louis" qui a pour objectif de créer un réseau ferré dans tous le pays, ainsi que de former des mécanos et des ingénieurs. En 1862, malgré le traité de neutralité, des fermiers de la basse-louisiane franchissent la frontière et s’enrôlent dans l'armée confédéré sous le nom des "Louisianese sharpshooters", à l'inverse des noirs et des trappeurs rejoignent l'armée de l'Union sous les "Black and White volunters". Pour éviter tout incident diplomatique, le président ferme les frontières, ceux qui est vivement critiqué par les "flammes blanches", ce parti d'extrême droite qui rêve d'aller en découdre contre les Nordistes. Le président autorise les organisations d'infirmiers à passer la frontière pour soigner les blessés de guerre. On estime que 3 000 infirmiers et médecins se sont porté volontaires durant la guerre. En 1863, un navire confédéré, le CSS Pensacola demande à mouiller à San Antonio pour des raisons de dommages importants, le port accepte de recevoir le bateau pour y effectuer des réparations. Pour exprimer leur mécontentement des manifestants Nordistes attaquent l'ambassade des États-Louisianais à Washington, ils sont repoussés brutalement par la police. La guerre de sécession ne se déroule pas comme le voudrait les généraux nordistes, en effet, les Sudistes ont crées un réseau de tranchées qui leur permet de compenser leur infériorité numérique. En novembre 1863, à la bataille de Fredericksburg, 20 000 hommes sont tués en 3 heures, une véritable boucherie. Finalement, grâce à sa puissante marine, les États-Unis font subir un blocus aux Sudistes, mais les marchandises entrent toujours depuis les États-Louisianais. Lincoln ordonne au président Fontenoy de cesser les échanges commerciaux avec la Confédération, Fontenoy refuse catégoriquement, de plus, les manufactures d'armes de Austin et Dallas fabriquent plusieurs milliers d'armes, et des tonnes de fournitures (uniformes, munitions, tentes...) à destination du Sud. En échange de quoi les Sudistes payent des taxes énormes pour exporter leur coton et leur tabac vers les États-Louisianais puis vers l'Europe. Le 30 novembre, la marine américaine bombarde Fort-LaSalle et Fort-Mississippi en basse-Louisiane. A St-Louis, comme à Los Angeles c'est la hué, les extrémistes appellent à l'invasion du Nord, mais le président reste ferme et se contente d'expulser l'ambassadeur unioniste. En 1865, les Nordistes s'emparent de Memphis au Tennessee, en effet, leur stratégie est de couper les Sudistes de toutes frontières afin de les empêcher de commercer et de recevoir des armes et des fournitures de la part des Etats-Louisianais. Malgré leur résistance acharnée, en 6 mois, les Nordistes atteignent le Golfe du Mexique, et plus précisément la ville de Biloxi.

<img alt="" class="image thumb alignLeft withCaption" data-rte-meta="%7B%22type%22%3A%22image%22%2C%22wikitext%22%3A%22%5B%5BFichier%3AGuerre_de_s%5Cu00e9cession_1865.png%7Cthumb%7Cleft%7C382px%7Ccarte%20de%20l%27Am%5Cu00e9rique%20du%20Nord%2C%20en%201865.%5D%5D%22%2C%22title%22%3A%22Guerre_de_s%5Cu00e9cession_1865.png%22%2C%22params%22%3A%7B%22thumbnail%22%3Atrue%2C%22align%22%3A%22left%22%2C%22caption%22%3A%22carte%20de%20l%27Am%5Cu00e9rique%20du%20Nord%2C%20en%201865.%22%2C%22width%22%3A382%2C%22captionParsed%22%3A%22carte%20de%20l%27Am%5Cu00e9rique%20du%20Nord%2C%20en%201865.%22%7D%7D" height="262" src="382px-Guerre_de_s%C3%A9cession_1865.png" style="background-position: 5px 26210px;" type="image" width="382" />

Parallèlement, Sherman débarque en Floride et s'empare de Miami. Les Sudistes ne peuvent plus compter sur les approvisionnements d'armes et un nouveau front s'est ouvert. Les Confédérés réagissent énergiquement : le général Lee envahit le sud de la Virginie occidentale avec 45 000 hommes.<img alt="" class="image thumb withCaption" data-rte-meta="%7B%22type%22%3A%22image%22%2C%22wikitext%22%3A%22%5B%5BFichier%3ALg_Always_Ready.jpg%7Cthumb%7C334px%7CLes%20%26quot%3BLouisianese%20sharpshooters%26quot%3B%20d%5Cu00e9fendent%20avec%20acharnement%2C%20les%20campagnes%20du%20Mississippi.%5D%5D%22%2C%22title%22%3A%22Lg_Always_Ready.jpg%22%2C%22params%22%3A%7B%22thumbnail%22%3Atrue%2C%22caption%22%3A%22Les%20%5C%22Louisianese%20sharpshooters%5C%22%20d%5Cu00e9fendent%20avec%20acharnement%2C%20les%20campagnes%20du%20Mississippi.%22%2C%22width%22%3A334%2C%22captionParsed%22%3A%22Les%20%5C%22Louisianese%20sharpshooters%5C%22%20d%5Cu00e9fendent%20avec%20acharnement%2C%20les%20campagnes%20du%20Mississippi.%22%7D%7D" height="232" src="334px-Lg_Always_Ready.jpg" style="background-position: 5px 23210px;" type="image" width="334" /> En janvier 1866, la guerre est en statu quo, à l'ouest, les Nordistes tiennent fermement leurs acquisitions, malgré les attaques répétées des cavaliers sudistes. Sherman est toujours bloqué en Floride, ses hommes souffrent du climat, des maladies et du manque de ravitaillement. La guerre à déjà fait 120 000 morts chez les Sudistes et 180 000 chez les Nordistes, de plus les manifestations pacifistes se multiplient dans les deux camps, et des émeutes éclatent à New York et Chicago pour contester la conscription obligatoire, 15 000 déserteurs immigrent dans les États-Louisianais pour l'éviter et fuir la guerre. Malgré un an de combats supplémentaire au bilan catastrophique, les frontières n'ont toujours pas bougées. En Floride, Sherman est mort de la fièvre jaune, et les bombardements ainsi que la guerre des tranchées ont fait 30 000 morts supplémentaires. Les civils nordistes souffrent de la famine à cause des réquisitions pour l'armée et d'un hiver catastrophique pour les récoltes, Lincoln n'a pas été réélu, soutenu par l'armée il assume un deuxième mandat pour "sauvegarder l'Union" et cela jusqu'à la fin de la guerre. Il achète plusieurs milliers de tonnes de blés au Mexique et aux États-Louisianais, mais l'économie tournée vers la guerre empêche les exportations, la crise économique frappe le Nord. Au Sud, la situation n'est pas plus joyeuse, les populations endurent des pénuries de vêtements, de chaussures, bref de tous produits manufacturés à cause du blocus mis en place par l'Union. Le 2 juillet 1867, un militant pacifiste assassine Lincoln d'un tir de pistolet lors d'un discours à New-York. Le nouveau président Jason O'Connor est un démocrate, il pense que la guerre a assez durée, en août, il rencontre Jefferson Davis dans une ferme à Bull Run, juste à la frontière. Les deux hommes concluent des accords de paix, l'Union est reformée, mais les états du Sud ont le droit à une certaine autonomie par rapport à Washington. De plus, l'esclavage est abolie à condition que les noirs puissent être logés et payés comme le veut leur patron, du moment que leur salaire n'est pas inférieur à 10 $ par mois. Ils ne peuvent pas acheter de terrains ou de magasins. Et sont exclus des lieux publics dans le Sud. La guerre aura fait 330 000 morts dut aux combats, aux blessures et aux maladies, une véritable boucherie, les États-Louisianais ont perdu 8 hommes dans l'attaque des forts Lassale et Mississippi. Cette guerre assure l'unité des États-Unis, mais à quel prix ? Ni vainqueur, ni perdant, de plus, les banques louisianaises et européennes prêtent de l'argent aux États-Unis pour leur reconstruction.

De 1867 à 1914[]

En 1868, Fontenoy achève son mandat sur un bilan positif :

- le conflit a été évité ;

- l'économie a profité de la guerre ;

- la population augmente grâce à l'afflux des immigrants.

Seul la hausse du crime organisé et la corruption de la police est à déploré dans les grandes villes comme La Nouvelle-Orléans, ou San-Francisco. avec notamment l'apparition d'une mafia originaire des Balkans très organisée.

Le nouveau président, Luis Ferdand combat avec acharnement cette criminalité, de plus, il crée la police judiciaire ainsi que le "Département de Surveillance Général", ou DSG , les premiers services secrets louisianais.

La population passe la barre des 20 millions d'habitants en 1899, la même année, La Nouvelle-Orléans acceuille l'exposition universelle, 10 000 visiteurs viennent, malgré la chaleur intense, le discours d'ouverture est prononcé par le président en personne, en présence bien entendu de l'empereur Napoléon III, ainsi que de la reine Victoria et que du roi Louis II de Hollande et de bien d'autres monarques et représentants étrangers.

En Europe justement la situation diplomatique est catastrophique, si les Français ont réussi a signer un traité de non-agression avec le Royaume-Uni, pour éviter les conflits dans les colonies, ils sont à deux doigts de signer une alliance totale. Mais dans l'est de l'Europe c'est le le chaos. L'Empire Austro-Hongrois sombre dans la guerre civile entre Autrichiens et Hongrois contre Slovènes, Polonais, Serbes, Croates, Tchèques et Slovaques. L'Allemagne récemment unifiée après une guerre victorieuse contre le Danemark a du accepter l'indépendance de la Pologne. Et la nouvelle Grèce tente de s'allier à l'Italie ou à la France pour se protéger des Turques.

La Roumanie est menacée par les Bulgares et les Austro-Hongrois. En Espagne et au Portugal, les familles royales ont été chassées par des généraux revenus défaitistes des guerres de décolonisation en Amérique du Sud. Ils ont instaurés des dictatures autoritaires et tentent de préserver les dernières colonies : Cuba, les Phillipines, Goa ...

Europe en 1899

carte politique de l'Europe en 1900

Finalement, un certain nombre d'alliances se signent :

-Les Polonais, les Français, l'Italie et la Grèce signent une alliance de soutien mutuelle en cas d'agression.

C'est la quadruple alliance

-Les Allemands, les Austro-hongrois, les Bulgares et les Suédois signent une alliance militaire.

C'est la confédération du traité de Berlin

La Russie sombre dans la guerre civile entre Anarchistes, Communistes et Royalistes.

Les États-Louisianais refusent d'être mêler aux conflits futurs en Europe, tout comme les États-Unis.

Les deux pays s'opposent en théâtre d'influence en Amérique du Sud, les États-Louisianais soutiennent les régimes au Brésil, en Argentine et au Mexique. A l'inverse les États-Unis, soutiennent le crime organisé au Mexique car ils souhaitent renverser l'empereur, en effet les Américains, veulent renverser les régimes monarchiques au Brésil et au Mexique. En Bolivie, les Louisianais envoient des conseillers militaires afin de moderniser l'armée bolivienne, à l'inverse, les Américains soutiennent le Paraguay. Bref, ce n'est pas la guerre mais la "guéguerre" entre les deux nations.

L'immigration se ralentit en 1908, s'est due au fait que les industries automobiles LaTaille basée à DesMoines et à Dallas arrive peu à concurrencer les entreprises américaines. Pour résorber le chômage, l'état lance la construction du RransLouisianais, une énorme voie ferrée qui doit relier St-Louis à Los Angeles, et qui passe notamment par Santa Fe et Phoenix.Cette voie doit permettre de conduire les immigrés de la Nlle-Orléans vers St-Louis puis vers Los-Angeles et de les inciter à s'installer en Arizona et Nouveau-Mexique en pratiquant des prix attractifs sur les terrains. La même année, un Louisianais d'origine Serbe, Roman Cravic est élu gouverneur de l'Arizona.

En 1913, le président Damien Traillax est élu, de droite, il veut préserver la paix internationale, et signe une alliance avec les États-Unis. Pour la première fois de leur histoire, les deux pays sont alliés !

La première guerre mondiale 1914-1918[]

Le 28 juin 1914, après des répressions brutales en Autriche-Hongrie contre les nationalistes, avec notamment le massacre de Belgrade où 300 militants nationalistes Serbes et Slovènes sont massacrés sur les marches de la cathédrale, l'héritier au trône d'Autriche-Hongrie François-Ferdinand est assassiné avec sa femme par un nationaliste serbe. Le 30 juin ,des émeutes éclatent à Belgrade, le 1er juillet, les Autrichiens sont chassés de la ville, le royaume de Serbie est proclamé. Vladimir premier, s'intronise roi des Serbes.

Le même jour 30 000 Allemands passent la frontière polonaise, c'est l'engrenage des alliances.

La France, l'Italie, et la Grèce déclarent la guerre à l'Allemagne, en réaction l'Autriche Hongrie et la Suède déclarent la guerre aux alliés. Partout les troupes se mobilisent, le conflit devient mondial quand le Japon rejoint l'alliance afin de s'emparer des possessions allemandes dans le Pacifique.

La Suède veut profiter de cette guerre pour continuer l'unification de la Scandinavie, le 1er août, 500 000 Suédois envahissent le Danemark, le Royaume-Uni allié du Danemark rejoint l'alliance mais ne peut éviter la prise de Copenhague par les Suédois, le roi de Suède s'autoproclame empereur de la Scandinavie.

Les Allemands passent le Rhin, mais sont bloqués en Alsace Lorraine où l'armée impériale livre un combat acharné.

En Asie, l'Empire ottoman rejoint les empires centraux en 1915, les Turques envahissent la Grèce et l'Egypte.

La Grande Bretagne réagit et envoit 35 000 hommes en Égypte, les Grecs cèdent du terrain face aux Bulgaros-turques.

Ww1

l'Europe en décembre 1914.

La Pologne est ravagée par les combats qui dévastent un tiers du pays, mais les Polonais résistent tant bien que mal. Les 1,5 millions de Français qui se battent avec les Britanniques en Alsace, arrivent fin 1915, à une percée grâce à l'utilisation d'une nouvelle arme : le tank.

En Afrique, les Allemands affrontent les Français, Italiens et Britanniques au Cameroun, en Tanzanie et en Namibie.

En Italie, les alliés arrivent début 1916 à faire une percée dans les Alpes grâce aux canons arrivés de France, en revanche, les Autrichiens entrent dans Belgrade après des combats acharnés.

En mars 1917, le paquebot louisianais Château Gantois est torpillé par un sous marin allemand dans l'Atlantique.

Le 25 mars, une rencontre à lieu à St-Louis entre le président Traillax et son homologue américain, Wilson, les deux hommes, victiment des sous-marins allemands, mais aussi agacés par l'ingérence allemande en Amérique du Sud, déclarent la guerre aux empires centraux. En juin 1917, alors que la terrible bataille de Fribourg où 85 000 Français, 65 000 Britanniques et 90 000 Allemands trouvent la mort. Le 9 juillet, 350 000 Louisianais, et 336 000 Américains débarquent en France. Ils permettent aux alliés une percée extraordinaire, ils prennent en septembre Stuttgart, où se rend l'empereur Napoléon IV. Sur le front est, grâce au débarquement britannique en Grèce, la débacle a pu être évitée. Les Turques ne progressent, plus, ils reculent, un corps expéditionnaire japonais est envoyé en Irak, les Japonais entrent grâce à leurs armes modernes, le 8 novembre dans Bagdad. En Serbie, les Serbes résistent dans les montagnes des Balkans contre les Austro-Hongrois, mais ils ne tiennent plus de villes.

La situation est la même en Suède, les empires centraux ne maitrisent pas les mers, et ils subissent le blocus franco-britannique. Les Louisianais envoient une deuxième armée de 200 000 hommes pour combattre en Asie mineure contre les Turques. Dans le pays, on encourage les jeunes à partir pour le front, la guerre permet à l'économie de se relancer, on fabrique des armes mais on exporte aussi de la nourriture en quantité pour l'Europe qui endure les pénuries. Le sondage de 1917 montre que 85% de la population est favorable à la guerre. A la Nouvelle Orléans on fabrique des cuirassés mais aussi des avions, et des dirigeables, parce que les généraux sont persuadés que ces armes sont la clef de la guerre. Avec 60 dirigeables, les Louisianais bombardent Alep en Syrie.

Finalement, après la capitulation de l'empire Turque début 1918 après la prise d'Adana et des Austro-Hongrois, les Suédois et les Allemands agacés par la guerre se révoltent, le Kaiser Guillaume II est renversé, l'Allemagne signe l'armistice, la Suède fait de même, c'est la fin de la première guerre mondiale le 11 novembre 1918. La Suède et l'Allemagne deviennent des républiques, les empires turques et austro-hongrois éclatent. 30 000 Louisianais et 25 000 Américains ont perdu la vie, les populations d'Amérique sont en émois.

Jourarmistice 1918

L'entre deux guerres[]

L'entre deux guerres est caractérisée par l'écroulement du secteur économique de 1929, Traillax perd les élections et se sont les radicaux de Villatere qui arrivent au pouvoir. Des réformes sociales apparaissent.

En Europe les mouvements d'extrêmes droites comme le parti nazi d'Hitler prennent massivement le pouvoir.

Le pays est frappé par le chômage et la criminalité mais pour relancer l'économie Villatere entreprend la construction d'une statue représentant "Amérique" une femme portant le bonnet phrygien et qui est l'allégorie des États-Louisianais. La statue haute de plusieurs dizaines de mètres est inaugurée dans la baie de la Nouvelle Orléans en 1931, à ses pieds, un bouclier frappé du pélican et de la fleur de lys, symboles de la nation Louisianaise.

Seconde Guerre mondiale[]

Les États-Louisianais refusent de participer dans un premier temps à la guerre , ils le font pourtant quand les États-Unis se font attaquer à Pearl Harbor, les Louisianais interviennent en faveur de ces derniers. Prés de 1,5 millions de Louisianais meurent pendant les combats dans le Pacifique et dans l'Atlantique. La guerre permet toutefois de relancer l'économie et de porter Gabriel Destin du parti des Républicains Unis (droite parlementaire catholique) au pouvoir face aux Radicaux.

Après Guerre (1945-2012)[]

Le pays connait alors une explosion démographique et un bond économique, l'état s'enrichit considérablement et le niveau de vie s'améliore.

En 1964, le président De Juan envoie des troupes protéger l'empereur du Mexique Joseph III des rebelles communistes mais face au danger trop important il évacue la famille impériale aux États-Louisianais, et le Mexique devient un régime communiste.

Les États-Louisianais refusent systématiquement d'intégrer l'OTAN, et condamnent fermement la guerre en Irak. Ils sont un des plus important pourvoyeur de casques bleus.

En 2010, les éléctions présidentielles placent le candidat Edouardo Rambai à St-Louis.

Advertisement